Rang : Capitaine (infiltré)
Affiliation : Empire de Cyrodiil - Légion impériale - Légion Zéro
Région(s) : Cyrodiil
Localisation(s)
- Le quartier des Jardin Elfiques
Quête(s)
- Le verrou et la Légion
Le capitaine Régilus est un espion du dragon de Lames ayant infiltré la Légion Zéro. Avant de se mettre au service du dragon de Lames, il se peut que Régilus ait été un capitaine d'une Légion impériale.
Pour assurer une parfaite couverture à son infiltration au sein de la Légion Zéro, Régilus à bu du Sang de Havreglace pour se confondre dans la foule. Rusé et tenace, il est parvenu à résister un bon moment à l'effet du breuvage ayant pour but de corrompre et rendre esclave la victime. Notons qu'il n'existe aucun remède au Sang de Havreglace.
A cause de ce breuvage, le capitaine Régilus perd peu à peu contrôle de lui même.
Sa dernière mission sera mené à bien grâce au personnage joueur, envoyé à ce dernier par le dragon de Lames, qui l'aidera à prendre possession d'une clef menant à une relique. Son dernier rapport rendu, le capitaine se suicide.
Il semblerait que le capitaine Régilus éprouve des sentiments pour le dragon de Lames, des sentiments probablement réciproques au vu de la réaction de cette dernière lorsqu'elle apprend qu'elle tient le "dernier rapport" du capitaine.
Dialogues :
Le Capitaine Régilus : Je vous retrouverai au refuge. Ne traînez pas.
Le Capitaine Régilus : Respire. Juste besoin de respirer. Résiste, résiste !
Le Capitaine Régilus : N'approchez pas ! Désolé. J'ignore combien de temps il me reste avant de perdre le contrôle.
P.J. : Tout va bien ? Que vous est-il arrivé aux yeux ?
Le Capitaine Régilus : Moi aussi, je suis enchanté de faire votre connaissance. Vous commencez toujours par des questions déplacées ? Moi, j'ai pour habitude de me présenter d'abord. Les premières impressions, tout ça.
Désolé... la semaine a été longue. Je suis le capitaine Régilus. Je suppose que vous travaillez avec le dragon de Lames.
P.J. : Oui. Elle m'a envoyée vous chercher.
Le Capitaine Régilus : C'est ce que j'ai conclu.
Auparavant, je l'aurais rencontrée directement, mais c'est devenu trop dangereux. Je sens que je succombe à la corruption de Molag Bal. Je pensais la contrôler, mais... Ecoutez, les Daedra ont trouvé une clef.
P.J. : Une clef de quoi ?
Le Capitaine Régilus : Une porte antique, loin sous la cité. J'ai entendu l'état-major en parler. Rien de bien tangible. De simples rumeurs à propos d'une relique enfermée à double tour.
Je serais tenté de voler la clef, tout simplement, mais je pense que nous aurons plus de chances si nous procédons à un échange.
P.J. : Qu'avez-vous en tête ?
Le Capitaine Régilus : J'ai fabriqué un moule à clef. C'était risqué, mais je suis tombé à court d'idées.
Si vous pouviez faire une fausse clef et l'échanger contre la vraie, les Daedra ne devraient pas s'intéresser à vous pendant quelque temps. Ça vous donnera une chance d'en apprendre plus sur cette relique.
P.J. : Alors vous voulez que je fabrique une fausse clef ?
Le Capitaine Régilus : Oui. Je vais vous donner le moule. Si vous pouviez mettre la main sur quelques morceaux de ferraille pris à ces soldats, vous devriez être en mesure de fabriquer la clef dans la forge à l'ouest. Ceci fait, nous l'changeons avec la vraie, ni vu, ni connu.
En revanche...
P.J. : Oui ?
Le Capitaine Régilus : Si elle vient à sortir du moule, elle n'aura pas l'aspect usé de la véritable clef.
Quand vous l'aurez fabriquée, amenez la fausse clef au laboratoire au nord-ouest du quartier. Vous pourrez lui donner un bon bain d'acide. Quelques trous et rayures devraient faire l'affaire.
P.J. : Copier une clef, puis la vieillir à l'acide. Compris.
Le Capitaine Régilus : Quand la clef sera prête pour l'échange, retrouvez-moi à l'entrepôt de l'intendant. Nous discuterons de la suite là-bas.
P.J. : Je vous y retrouve après.
Le Capitaine Régilus : Ne traînez pas. Chaque minute de perdue peut mal tourner.
P.J. : Que vous est-il arrivé ?
Le Capitaine Régilus : Bien... J'ai dû boire le Sang de Havreglace pour maintenir ma couverture dans la Légion Zéro. Ça avait un goût d'haleine de cadavre sur de la glace. Je ne le recommande pas.
Ça vous change. Pas seulement le corps, mais l'esprit aussi.
P.J. : Pourquoi n'y avez-vous pas succombé ?
Le Capitaine Régilus : Des antidotes, des potions, des remèdes à base de plantes... tout ce que j'ai pu grappiller. Ça n'a rien d'agréable. Si la corruption ne me tue pas, ces remèdes s'en chargeront.
Mais cela ne suffit pas. Au final, c'est surtout une question de volonté. Et elle a ses limites.
P.J. : Pourquoi continuer ?
Le Capitaine Régilus : Par obstination, principalement. Je peux toujours être utile. Et puis, je ne veux pas leur donner la satisfaction de me faire changer de camp.
Ils finiront par me trouver, bien sûr. Quand cela arrivera, j'aurai ma dague prête... d'abord pour celui qui me révélera, puis pour moi.
Le Capitaine Régilus : Vous voilà ! Je commençais à croire que vous vous étiez fait prendre.
P.J. : Vous tenez le coup ?
Le Capitaine Régilus : Etes-vous folle/fou ? Comment croyez-vous que... ? Je... je suis... je suis désolé. Je tiens le coup. Ne vous inquiétez pas. Avez-vous fabriqué la fausse clef ?
P.J. : Oui, je l'ai sur moi. Et maintenant ?
Le Capitaine Régilus : Ils ont enfermé la clef dans une vieille maison de comptes. Un Xivkyn appelé Zolgar le Brutal veille dessus. Je vais déverrouiller la porte et le distraire pendant que vous vous glisserez à l'intérieur pour faire l'échange.
Quand ce sera fait, retrouvez-moi à la cachette des égouts.
P.J. : D'accord. Bonne chance.
Zolgar le Brutal : Que signifie cette interruption, misérable ? Ma garde est plus importante que vos stupides rapports.
Le Capitaine Régilus : Mes excuses, ô exalté. Ce rapport est urgent. J'ai des raisons de croire qu'il se trouve un espion parmi les rangs de la Légion Zéro. Un individu qui fomente la chute de la Légion Zéro et de ses maîtres.
Zolgar le Brutal : Un espion ? Je suis en charge de la protection d'un trésor inestimable. Je n'ai que faire des petites manigances des mortels, espèce de crétin décérébré !
Le Capitaine Régilus : Tout à fait, ô exalté. J'au supposé que vous préféreriez l'apprendre le premier. Si vous préférez je peux apporter l'information à un autre de mes maîtres. Mais je serai déçu de voir un autre recevoir la gloire qui vous est due.
Zolgar le Brutal : De la gloire vous dites ? Mon seigneur, Molag Bal, a effectivement une dent contre les traîtres. Un instant, capitaine ; je peux sans doute accorder un peu de temps à vos soi-disant informations. Parlez-moi de cet espion. Je m'assurerai que l'on récompense votre loyauté.
Le Capitaine Régilus : Je n'ose pas le dire à vois haute - les murs ont des oreilles, vous savez. N'importe qui pourrait être à l'écoute.
Zolgar le Brutal : Murmurez-le moi alors. Qui est cet espion ? Il doit souffrir.
Le Capitaine Régilus : L'espion est... le capitaine Régilus !
Le Capitaine Régilus : Un problème avec l'échange ? J'espère bien que non, je ne pourrai pas recommencer.
P.J. : Que s'est-il passé ? Je croyais qu'il fallait rester discret.
Le Capitaine Régilus : Je pourrai dire que je ne sais pas ce qui m'a pris, mais c'est faux. C'est la corruption qui se répand.
Je... Je l'ai tué mais, au moins, ce fut discret. Ça jouera en notre faveur. Il va y avoir des conflits internes quand ils essayeront de savoir qui a assassiné Zolgar.
P.J. : Et maintenant ?
Le Capitaine Régilus : Apportez la clef et ce rapport au dragon. Il contient tout ce que j'ai écrit à propos de ce que nous avons accompli.
Quant à moi, je représente un trop grand risque à présent. Je perds le contrôle de moi-même et je ne peux pas me permettre de révéler ce que nous avons fait.
P.J. : Qu'allez-vous faire ?
Le Capitaine Régilus : Vous et moi savons ce qui doit être fait. Merci de m'avoir aidé à accomplir une dernière mission.
P.J. : Je comprends. Au revoir, capitaine.
Le Capitaine Régilus : Oh, et quand vous verrez le dragon, dites-lui... Laissez tomber. Veuillez bien sur elle, d'accord ?
P.J. : Je le ferai.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire